Le Naufrage du Sancta-Maria


Le Sancta-Maria

Caboteur type trois-mâts-goëlette en bois avec un seul pont.
Construit à Dunkerque par le chantier Auguste François Pyotte-Beyaert en 1874. 

Dimensions (L x l x Te): 35m x 7m x 4,15m.
Jauge brute : 294 tonneaux.
Jauge nette (s/s le pont) : 214 tonneaux.

Armement : WINNAERT Louis Joseph (o1815 - †1896) de Dunkerque.
Puis vendu à l'armement BOONE Arthur Joseph (o1852 - †1906) de Dunkerque.


Identification Internationale : LBVT
  

Identification LBVT


Caboteur type trois-mats goélette © JL Guégaden


La navigation et Le naufrage racontés par le second
Article du journal "Le Finistère" du 30 Mars 1897


Saint Guénolé, en Penmarc'h —


Le 26 courant, à deux heures et demie du matin, le trois-mâts français Sancta-Maria, de Dunkerque, a fait côte, par temps brumeux, dans la baie de la Torche, en face de Tronoën.

Ce navire, commandé par le capitaine Langhetée, venait de Dunkerque avec un chargement de phosphates pour les Sables-d'Olonne.

Les huit hommes composant l'équipage ont été recueillis par le bateau de sauvetage de Saint-Guénolé.

Le sauvetage a été très mouvementé à cause de l'état de la mer.

Bâtiment et chargement sont totalement perdus.

— M. Briquer, second du navire Sancta-Maria, a fait à un de nos correspondants, un récit émouvant du naufrage et du sauvetage qui a suivi :

« Il y avait déjà quatre jours et quatre nuits que nous naviguions par une brume épaisse qui nous masquait la terre et les feux des phares, lorsque vendredi, vers 2 heures 40 du matin, nous passâmes près d'une chaloupe de pêche.

« Où sommes nous ? » criai-je en Français et en Breton. Pour toute réponse, je n'entendis que des rires. Je repris alors vivement mon poste.

« Un quart d'heure après, je crus apercevoir un point noir : c'est, pensai-je, un bateau ou la pointe d'une terre. Mais au même moment, je ressentis une terrible secousse et, en me penchant par-dessus bord, je reconnus que nous étions parmi les brisants.

« Paré à virer ! » criai-je au timonier et aux matelots, et tout le monde sur le pont, nous sommes à la côte ! »

En un clin d’œil, chacun prit son poste. Le capitaine et moi nous commandâmes la manœuvre et nous parvînmes à virer de bord.

Malheureusement nous allions bout au vent, et le navire, ne pouvant avancer, fit presque aussitôt demi-tour et reprit sa direction primitive.

« Je commandais alors : « Brassez carré ! » pour faire arriver plutôt la goëlette à la côte. Mais j'avais à peine donné cet ordre, que le navire talonna cinq à six fois de suite et coula à pic.

« La première grosse lame qui déferla sur le pont brisa la chaloupe et le canot du bord.

« Voyant qu'il n'y avait plus qu'un seul moyen de salut, je criai au capitaine et à tout l'équipage de monter dans les vergues, ce qu'ils firent. Puis je saisis une torche et un bidon de pétrole que je trouvais sous la main, et je fis, pendant une heure et demie, des signaux de détresse en imbibant de temps en temps ma torche de pétrole.

« Le timonier et moi étions seuls vêtus. Le capitaine et les matelots étaient en chemise.

« Enfin, vers 7 h. 1/4 du matin, au moment où nous étions tous décidés à nous jeter à la mer, nous aperçûmes le bateau de sauvetage qui venait à notre secours.

« Accoster notre navire n'était pas chose facile ; car à ce moment, les vagues qui déferlaient contre les brisants atteignaient parfois la vergue de misaine.

« Néanmoins, par une manœuvre habilement exécutée, le patron du bateau put venir à tribord sous la vergue de misaine et y rester un instant.


Trajet effectué par le canot de sauvetage Maman Poydenot


« Notre équipage se laissa aussitôt glisser par les étais dans le bateau de sauvetage. Le capitaine, à bout de force, tomba à la mer ; mais un des matelots le saisit par la jambe droite et il fut repêché sans avoir éprouvé aucun mal.

« Je restai le dernier sur le navire. Le bateau de sauvetage nous pilota jusqu'à Saint-Guénolé où nous descendîmes chez le patron même, le sieur Auffret, qui nous habilla et nous reçut avec beaucoup d'égards.

« Les papiers de bord sont perdus avec tous nos effets et notre argent.

« Je ne sais si le navire était assuré. La Sancta-Maria appartenait à M. Boune*, armateur à Dunkerque, et l'équipage se composait du capitaine, du second, de cinq matelots et d'un mousse.

« Les gendarmes de Pont-L'Abbé et des douaniers sont restés sur les lieux pour pour garder les épaves jusqu'à une heure avancée de la nuit.

« Vers 5 heures du soir, le navire, qui était déjà en partie brisé, a eu son mât d'artimon brisé. Un instant après, il a été coupé en deux, et le grand mât et le mât de misaine sont tombés dans la mer. Enfin, vers 6 heures, de grosses épaves ont commencé à arriver à terre et, à partir de ce moment, le navire a disparu entièrement.


(*) Note KBCP : Lire "Boone"

Naufrage du Sancta-Maria-Photo-montage © JL Guégaden


Le sauvetage relaté dans les annales du sauvetage
du 3ème fascicule de 1897


 CANOTS DE SAUVETAGE
SAINT-GUÉNOLÉ (Finistère),-


Le 26 mars 1897.

MONSIEUR LE PRÉSIDENT,

Ce matin vers 6 h. 30, informé qu'un voilier d'un assez fort tonnage se trouvait à la côte en pleins brisants de Tréguennec (baie d'Audierne), notre patron AUFFRET après avoir rassemblé ses hommes, se porta en hâte à son secours.

Grâce à la célérité déployée et aussi à l'existence de vents portant de S.-S.-O., notre canot malgré la distance à parcourir (environ 4 milles), arrivait à peine une heure après à proximité du navire naufragé, qui se trouvait coulé, par fond de 6 à 7 brasses, à environ deux encablures de la plage, l'étrave face au large et dont la mâture, garnie de ses voiles déjà déchiquetées, émergeait seule. Tout brisait à l'entour et les difficultés de l'accostage étaient grandes : tellement grandes même, qu'il ne fallait pas moins pour les affronter, que le sentiment impérieux du devoir, qui s'alliait, ici, à une pitié immense.

Des cris d'appel se percevaient en effet, qui étaient ceux d'hommes réfugiés en groupes sur le même mât, celui de misaine.

Bien des tentatives d'accéder furent faites. Les premières devaient être vaines, refoulées qu'elles se trouvaient, à tout bout de champ par des lames énormes.

Ce ne fut — abrégeons ! — qu'après trois quarts d'heure d'efforts presque surhumains — trois siècles! — que les plus tenaces des sauveteurs, certes, parvinrent à arracher à la mort à laquelle ils semblaient voués, les huit hommes formant l'équipage du navire submergé.

Grand était, en effet, l'état d'épuisement de la plupart de ces hommes qui luttaient déjà ballottés et transis, depuis près de 5 heures et dont, deux — le capitaine entre autres — tout à fait à bout de forces, tombèrent à l'eau, en essayant de s'affaler par le beaupré.

En arrivant à terre, les naufragés, tout grelottants encore, ont trouvé de la part de tous, notamment dans la famille du digne AUFFRET (où la charité s'allie visiblement au courage) les soins les plus dévoués et les plus entendus. J'ai le devoir, quoi qu'en pensent et disent leurs trop modestes auteurs, de porter également ces faits à votre connaissance, Monsieur le Président, d'autant que je suis incité par un capitaine et un équipage émus et profondément reconnaissants.

Veuillez, etc., etc.

Le Président du Comité local. , A. DUPOUY.

P.-S. — J'ajouterai :

1° Qu'en raison du lieu du sinistre et de sa proximité avec la plage, la seconde escouade du canot, forcément restée à terre, s'est, sous la conduite du sous-patron Riou, spontanément transportée, si distante qu'elle fût du terrain de Tréguennec et chargée de tous les engins et cordages possibles, à l'endroit où elle pouvait supposer que ses services pussent être utiles ;

2° Que presque par le travers de Porz-Carn (un demi-mille au delà de Saint-Guénolé), notre canot, en revenant, a rencontré celui de la station voisine de Kérity, qui, le sauvetage se trouvant opéré, est revenu avec lui.

NOTA. — Le navire perdu est le trois-mâts-goëlette Sancta-Maria, du port de Dunkerque, armateur M. BOON, jaugeant 214 tonneaux. (Il était chargé de phosphates.)


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Saint-Guénolé, 30 mars 1897. MONSIEUR LE PRÉSIDENT,

Une petite rectification à mon rapport du 26.

En parlant du navire coulé je dis, par un lapsus « l'étrave face au large » c'est face à terre que j'aurais dû écrire.

Sur la vue du péril, qui ne lui apparut que lorsqu'il le touchait presque, le capitaine avait bien commandé de virer, mais l'opération ne put complètement se faire et le navire, après avoir talonné, reprit sa direction première vers la terre.

Aujourd'hui encore, j'ai eu, en même temps que d'autres personnes (un courtier, le brigadier des douanes), le plaisir d'entendre de la bouche du capitaine, un nouvel hommage de nôtre merveilleux bateau, de son patron et de ses canotiers : « Nous avons bien vu le canot arriver, mais jamais, avais-je dit à mes hommes — qui partageaient d'ailleurs mon opinion — jamais il ne pourra nous accoster. Et ce n'est que par un prodige d'habileté dont nous ne sommes pas encore revenus qu'il a pu arriver à le faire. » Que veux-tu — avait d'ailleurs déclaré à l'un de ses canotiers, le brave AUFFRET qui, malgré le danger, conservait tout son sang-froid — que veux-tu ! il faut les sauver ou rester avec eux !

Les deux canots du trois-mâts naufragés (j'avais encore omis de vous le dire) furent brisés par la première masse d'eau déferlant sur le pont. C'est même à cette circonstance, en apparence fâcheuse, que l'équipage a dû d'abord la vie, car jamais en pareils brisants qui atteignaient la vergue de misaine, ils n'auraient pu se sauver.

Veuillez, etc., etc.

Le Président du Comité local. A. DUPOUY.

Armement du Maman-Poydenot : AUFFRET (Louis), patron ; TANNEAU (Pierre), brigadier; TANNEAU (Thomas), BALTEZ (Vincent), CLOAREC (Guillaume), LE DONGE (Jean), JÉGOU (Jean), BRIEC (Pierre), CORNEC (Michel), BIGER (Jean), HÉLIAS (Alain), KERVAREC (Jean), canotiers.


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KÉRITY-PENMARC'H (Finistère).

Le 26 mars 1897. MONSIEUR LE PRÉSIDENT,

Le patron JÉGOU, ayant été prévenu à 7 heures 1/2 du matin par le préposé MAZIN, de KÉRITY, qu'un fort navire se trouvait en détresse à la côte, près Saint-Vio, s'est empressé de faire sortir le canot qui a été lancé dans un instant, il s'est dirigé pour couper au plus court par le chenal de Gourmily où la mer était démontée et ensuite vers le lieu du sinistre. En arrivant en face la Torche, il a rencontré le canot de sauvetage de Saint-Guénolé qui venait de recueillir l'équipage du navire naufragé, le patron JÉGOU demanda au patron AUFFRET s'il avait sauvé tout l'équipage, ce dernier lui répondit que oui et les deux canots se sont suivis par crainte d'avaries jusqu'au port de Saint-Guénolé où ont été débarqués sains et saufs les huit hommes naufragés. Le canot est-rentré à Kérity à 11 heures 3/4 sans accident, ni avarie, mais l'équipage était fatigué.

Dans la circonstance, le canot en se rendant sur le lieu du sinistre pouvait être d'un grand secours à un moment donné, à celui de Saint-Guénolé ; le sauvetage se trouvant des plus difficiles, surtout au milieu des brisants; on ne peut donc qu'approuver les prudentes dispositions prises en pareil cas par le patron JÉGOU. Veuillez agréer, etc., etc.

Le Secrétaire du Comité local,  Lieutenant des Douanes MARGUERIE.

Armement du Comte et Comtesse Foucher de Saint-Faron : — JÉGOU (Jacques), patron ; LE GALL, (Alain), brigadier ; KERLOCH (Henri) ; BUHANNIC (Corentin) ; CLOAREC (Alain) ; TANTER (Pierre) ; PICHAVANT (Jean) ; PORS (Paul) ; STÉPHAN (Noël) ; JÉGOU (Joseph) ; GOURLAOUEN (François) ; LE PAPE (Eugène), canotiers.



Jugement du tribunal Maritime Commercial de Brest
Article Du "Petit Journal" Du 16 Août 1897


LES TRIBUNAUX
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LE NAUFRAGE DU SANCTA-MARIA
(Dépêche de notre correspondant)
Brest, 15 Août


Le tribunal maritime de Brest, présidé par M.Babeau, capitaine de vaisseau, s'est tenu hier pour juger MM Langhetée, ex-capitaine du trois-mats Santa-Maria, de Dunkerque et Lebriquir, second du même navire, accusés, le premier, d'avoir perduson navire par négligence ou impéritie, le second d'avoir commis un manquement aux obligations de son service, manquement suivi du naufrage du bâtiment.

Le Sancta-Maria se rendait de Dunkerque aux Sables d'Olonne avec un chargement de phosphate, quand le 26 mars dernier, vers trois heures du matin, il talonna dans la baie d'Audierne et s'échoua.

L'équipage, composé de huit hommes, travailla aussitôt à mettre chaloupe et canot à l'eau, mais la mer furieuse démolit les embarcations ; le capitaine voulut passer sur l'arrière du navire pour sauver les papiers du bord, mais un coup de mer enleva le rouffe avec tout ce qu'il contenait.

Le capitaine Langhetée faillit en outre être tué par la roue du gouvernail qui tournait violemment.

Le navire coulant, l'équipage dut se réfugier sur le mat de misaine où il resta jusqu'à huit heures du matin, moment où le canot de sauvetage se Saint-Guénolé, patron Auffret, vint à son secours. Après vingt-cinq minutes, le canot de sauvetage réussit à accoster le Sancta-Maria, mais au moment où les naufragés se disposaient à embarquer à bord, il fut emporté par par une énorme vague et entraîné à environ trente mètres du navire, laissant les naufragés accrochés à un cordage et formant une grappe humaine suspendue au-dessus de l'abîme.

L'équipage du canot de sauvetage, effrayé lui-même par cette mer épouvantable, hésitait à se rapprocher du navire. Électrisés par le patron Auffret, les hommes qui le montaient réussirent cependant à accoster de nouveau le Sancta-Maria, et après sept ou huit tentatives infructueuses,

(réussirent) à sauver entièrement son équipage. Le capitaine Langhetée et le second Lebriquir, à bout de forces, avaient lâché le cordage auquel ils étaient suspendus et étaient tombés à la mer ; ils furent saisis par les canotiers.

Après avoir été de nouveau assailli par de nouvelles vagues, le canot de sauvetage accostait, à neuf heures vingt du matin, au port de Saint-Guénolé ; il avait son étrave fendue et les ferrures de son gouvernail tordues. Le Sancta-Maria était entièrement brisé.
De l'avis unanime des hommes de l'équipage, le capitaine Langhetée s'est très bien conduit pendant le naufrage ; c'est un très bon marin. Par 3 voix contre 2, le tribunal l'a acquitté, ainsi que le second Lebriquir.


Maître Corbeau.


Récompenses Accordées aux sauveteurs
Annales Du Sauvetage - 3ème Fascicule De 1897


RÉCOMPENSES ACCORDEES PAR LA SCSN

SAINT-GUÉNOLÉ, (Finistère).

Sauvetage des marins du trois-mâts-goëlette Sancta-Maria, en perdition dans la baie d'Audierne, le 26 mars 1897.

Médaille d'or :

AUFFRET (Louis), patron du canot de sauvetage.

Médailles d'argent de 2° classe :

TANNEAU (Pierre), TANNE AU (Thomas) et KERVAREC (Jean), matelots du canot de sauvetage.

Médailles de bronze :

BALTEZ (Vincent), GLOAREC (Guillaume), JÉGOU (Jean), BIGER (Jean) et HÉLIAS (Alain), matelots du canot de sauvetage.

Diplômes d'honneur :

LE DONGE (Jean), BRIEC (Pierre) et CORNEC (Michel), matelots du canot de sauvetage.



Médaille d'Or 

(Avers)

Médaille d'Or
(Revers)

Médaille d'Argent
2e Classe (Avers)

Médaille d'Argent
 2e Classe (Revers)

Médaille de Bronze
(Avers)

Médaille de Bronze
(Revers)


RÉCOMPENSES ACCORDEES PAR LE DÉPARTEMENT DE LA MARINE

M. le Ministre de la Marine a décerné, par diverses décisions rendues dans le courant des 2°et 3° trimestres de 1897, des récompenses pour faits de sauvetage aux marins dénommés ci-après, qui font partie des équipages des canots de la Société ou du personnel des douanes.

Sauvetage des marins du trois-mâts-goëlette Sancta-Maria, en perdition dans la baie d'Audierne, 26 mars 1897.

Médaille d'or de 2° classe :

AUFFRET (Louis-Napoléon), patron du canot de sauvetage de Saint-Guénolé (déjà titulaire de 2 médailles).

Médaille d'argent de 2° classe :

LE CLOAREC (Guillaume-Marie), matelot du canot de sauvetage de Saint-Guénolé (déjà titulaire d'un témoignage officiel de satisfaction).

Témoignages officiels de satisfaction :

TANNEAU (Thomas-Sébastien), BALTEZ (Pierre-Vincent), JÉGOU (Jean), BIGER (Jean-Corentin), CORNEC (Michel-Jean-Marie), BRIEC (Pierre-Louis), KERVAREC (Jean-Marie), TANNEAU (Pierre-Marie), LE DONGE (Pierre-Marie) et HÉLIAS (Alain-Jean), matelots du canot de sauvetage de Saint-Guénolé.  

Médaille d'Or 2e Classe
(Avers)

Médaille d'Or 2e Classe
(Revers)

Médaille d'Argent 2e Classe
(Avers)

Médaille d'Argent 2e Classe
(Revers)


Récompenses pour actes de dévouement
Article du "Courrier du Finistère" du 28 Août 1897

Actes de dévouement


Par diverses décisions, en date du 31 juillet 1897, le ministre de la marine a décerné des récompenses pour faits de sauvetage. Nous donnons ci-dessous celles qui se rapportent à l'arrondissement de Brest :
Les marins du canot de sauvetage de Saint-Guénolé en penmarc'h : MM. Auffret, patron, médaille d'or de 2ème classe, déjà titulaire de deux médailles ; Le Cloarec, matelot, médaille d'argent de 2ème classe, déjà titulaire d'une médaille et d'un témoignage officiel de satisfaction ; Tanneau, matelot, témoignage officiel de satisfaction ; Biger, matelot témoignage officiel de satisfaction : Cornec, matelot, et Briec, matelot, témoignage officiel de satisfaction ; Kervarec, matelot, témoignage officiel de satisfaction ; Le Donge, matelot, témoignage officiel de satisfaction : sauvetage des marins du trois-mats goélette Sancta-Maria, en perdition dans la baie d'Audierne, le 26 mars 1897.